Communiqué de presse - La CSF au National12 décembre 2018 - Annonces du Président de la République :
Quelques mesures... et toujours pas de justice sociale !
Suite à la crise des gilets jaunes, le Président de la République a annoncé quelques mesures destinées à améliorer le pouvoir d’achat des plus modestes (hausse de 100 euros par mois du revenu des salariés au SMIC, suppression de la hausse de la CSG pour les retraités touchant moins de 2000 euros par mois...)
Si ces mesures contribuent, à leur niveau, à améliorer un peu le quotidien de leurs bénéficiaires, La CSF ne peut toutefois pas s’empêcher de remarquer qu’aucune annonce ne répond effectivement à la revendication profonde de justice sociale des citoyens.
L’ISF n’est pas rétabli.
Le CICE n’est même pas questionné.
Les mesures annoncées seront uniquement financées par l’État, donc par les efforts fiscaux des citoyens, mais quasi aucunement par les grandes entreprises qui ont pourtant largement bénéficié de cadeaux fiscaux ces dernières années !
Bref, la doctrine économique du quinquennat ne change pas et aucune réflexion d’envergure sur la répartition équitable des richesses et la justice sociale n’est engagée !
La CSF a alerté, depuis plusieurs années, les gouvernements successifs sur l’urgence sociale qu’elle constate au quotidien sur les territoires.
Elle affirme que le seul moyen d’y répondre efficacement est de changer de pensée économique et de s’atteler à une réforme fiscale plus juste et écologique !
La CSF revendique d’être un acteur à part entière dans le débat social que le Président de la République veut mettre en place !
Contact Presse :
Elsa Cohen - ecohen@la-csf.org
Communiqué de presse - La CSF au National14 septembre 2018 - Plan pauvreté : une stratégie en trompe l’oeil
Le Président de la République a présenté le 13 septembre dernier sa stratégie nationale de lutte contre la pauvreté.
Le « virage social » du gouvernement en faveur des personnes les plus vulnérables était vivement attendu, tant les inégalités entre les plus riches et les plus pauvres continuent de se creuser.
L’esprit des mesures annoncées est axé autour de l’insertion professionnelle des plus pauvres. Ce projet, qualifié de « productif » par le Président, peut mettre en péril les politiques de solidarités inconditionnelles et redistributives, fondement de notre pacte social. Nous condamnons l’idée sous-jacente de ce plan pauvreté : les pauvres seraient des fainéants qui ne veulent pas travailler.
Par ailleurs, des mesures concrètes ont été présentées dans le domaine de la petite enfance, de la jeunesse et la création d’un revenu universel d’activité. Certaines vont dans le bon sens mais la plupart sont déjà mises en oeuvre et ont fortement été impactées par une politique d’austérité.
Quelle cohérence alors entre cette stratégie et les mesures mises en oeuvre ces derniers mois qui contribuent à enfermer les personnes les plus fragiles dans la précarité :
- Refuser d’indexer le montant du RSA sur l’inflation revient à le diminuer,
- Supprimer les contrats aidés remet en cause les politiques d’insertion professionnelle,
- Ne pas revaloriser le montant des APL fragilise le budget des familles.
- …
Enfin, il y de grands absents dans ce plan. Citons les personnes âgées et handicapées pourtant fortement touchées par la précarité, l’isolement et la perte d’autonomie.
La CSF continuera à accompagner l’ensemble des familles dans tous les domaines de la vie quotidienne, à défendre leurs droits et à rétablir les plus fragiles dans leur dignité. Pour ce faire, nous avons besoin du soutien du gouvernement et de financements publics.
Initié par le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) de la Ville de La Flèche, le projet est désormais porté par notre Section Locale. Celui-ci s'inscrit dans le cadre d'un partenariat entre nous mêmes, le CCAS et Unis Cité.
Ambassadeurs de l’éco-citoyenneté (Lutte pour l’intégration locale et contre la précarité énergétique par une meilleure maîtrise de la gestion économique et technique du logement et de ses équipements)
Par l’information, la sensibilisation et l’accompagnement individuel et collectif, donner aux familles les moyens de maîtriser les charges et contraintes liées à la gestion de leur logement et de son environnement, éventuellement en préparation d’actions menées par la Collectivité.
Les 8 et 9 novembre, après une courte période d'intégration en équipes, de formation (Formations Civiques et Citoyennes), de Formation animation Unis Cité, et de participation à des chantiers de cohésion en équipe, Alix, Bastien, Noëlla et Stanislas intégraient notre équipe de bénévoles, en nos locaux de la rue Fouquet de la Varenne.
Aujourd'hui, ils se préparent activement à la mise en œuvre du
projet dans différents quartiers de la ville,dans le cadre de leur
service civique. Vous les rencontrerez sans doute, et leur
réserverez un bon accueil, jusqu'en juin 2018.
Dans le cadre de l'action menée par la CSF pour défendre l'APL et le logement social, nous avons souhaité rencontrer et mobiliser l'ensemble des organisation locales concernées : les syndicats de salariés, les associations caritatives, la collectivité. Cette rencontre a eu lieu le samedi 21 octobre. Nous le regrettons, mais seuls ont répondu à notre invitation le CCAS de La Flèche et ATD Quart Monde.
Le gouvernement veut mettre en place une politique du logement, qui met encore un peu plus en danger les milieux les plus modestes, sous couvert d’une réduction des déficits publics accompagné pour chacun d'une amélioration de son pouvoir d’achat. C’est le beurre et l’argent du beurre !
Les mesures envisagées ou déjà engagées sont prévues en trois phases :
En fait, ceci est une nouvelle attaque contre les plus modestes, contre les plus pauvres. C’est la poursuite, en l’agravant de façon brutale, de la mise à mal de notre modèle social qui, de l’avis des plus aisés, coûte trop cher.
Pour citer le communiqué de presse de la Fédération des Offices Publics de l’Habitat,
« cette mesure est triplement injuste car :
- Elle s’applique uniquement au monde HLM, alors que les loyers y sont encadrés, et ne concerne pas le parc privé, pourtant principal responsable de la flambée des loyers
- Elle sera d’autant plus douloureuse pour les organismes qui ont eu une politique de loyers modérés. Rappelons que près des 2/3 du patrimoine des OPH ont des loyers inférieurs aux plafonds fixés pour le calcul des APL. Sept locataires des offices sur dix ont des revenus proches ou inférieurs au seuil de pauvreté ! Le poids d’une réduction de loyer de 60 euros n’est pas le même selon que vous payez un loyer moyen de 350 euros ou de 450 euros.
- La mesure sera aussi particulièrement pénalisante pour les organismes qui ont eu une politique d’attribution généreuse en direction des ménages les plus modestes car la moyenne de 54% de locataires bénéficiant de l’APL par office, recouvre des réalités très différentes, allant de 30% (dans le secteur des HLM privés) à 70% de locataires (dans les OPH) bénéficiant de l’APL.
Ce sont donc bien nos locataires qui seront les premières victimes d’une mesure qui n’augmentera pas leur pouvoir d’achat mais qui dégradera très vite et très fort les capacités d’amélioration de leurs conditions de vie. »
Depuis l’annonce de ces mesures, faite par le gouvernement le 20 septembre dernier, différentes actions ont déjà été menées :
Aujourd’hui, nous nous devons de poursuivre et d’emplifier l’action pour le « retrait du décret moins 5 € et le maintien intégral de l’APL », de préférence tous ensemble en tant qu’organisations locales.
A la suite de cette présentation, différentes propositions d’actions ont été débatues :
Dans un premier temps, il a été retenu les rencontres avec des élus et la conférencede presse, à organiser rapidement.
D’autres rencontres seront organisées, si possible avec l’ensemble des organisations concernées sur le territoire fléchois.
Le gouvernement vient d’annoncer Mercredi 20 Septembre 2017 les principales mesures qu’il envisage d’entreprendre dans le cadre de sa stratégie logement pour les prochaines années. Si certaines mesures de bons sens sont à saluer comme les mesures de recentrage des avantages fiscaux sur les zones tendues ou les mesures relatives à la libération du foncier, La CSF estime que les économies prévues en matière d’aide personnelle au logement sont particulièrement préoccupantes.
Si La CSF se félicite que la question de la cherté du logement occupe le cœur des débats, elle exprime de vives inquiétudes sur les moyens que le gouvernement entend mettre sur la table pour ne pas déséquilibrer les trésoreries des bailleurs.
Il est fort à craindre que le simple allongement des prêts accordés aux bailleurs ne compense pas les pertes à gagner des baisses de loyers imposées aux bailleurs sociaux. Dès lors, c’est toute la chaîne économique du logement social, de la construction, à la qualité de service, qui pourrait être en grave difficulté.
La CSF estime juste et nécessaire la maîtrise des loyers afin de protéger le pouvoir d’achat des familles. Néanmoins, cette réforme illustre une nouvelle fois le désengagement financier de l’Etat qui ne souhaite plus assurer son rôle en matière de solidarité nationale. Si l’on veut faire baisser les loyers dans le parc social, et éviter de faire supporter aux générations futures l’inaction d’aujourd’hui, il est impératif que l’Etat reprenne la main sur le financement du logement social et augmente sa participation au fonds national des aides à la pierre, à hauteur des baisses d’APL envisagées.
En outre, les objectifs de vente de logements sociaux affichés par le gouvernement sont une aberration en territoire tendus dans un contexte de pénurie de logements locatifs abordables. Là encore, le gouvernement réutilise de vieilles recettes qui échoueront pour les mêmes raisons : les locataires n’ont généralement pas les moyens d’acquérir. En outre, la vente d’un patrimoine ancien augmente considérablement le coût des travaux d’entretien, ce qui peut conduire à l’avenir à la multiplication de copropriétés dégradées.
Enfin, il est absurde de vendre du patrimoine locatif pour créer du patrimoine immobilisé. Chaque année, c’est 500 000 emplois qui ne peuvent être pourvus faute de mobilité.
Pour toutes ces raisons,
et appelle à un retour en force de l’Etat dans la future stratégie logement du gouvernement.
À Sablé, on se souvient encore de la tour de Montreux, souvent décriée, parfois regrettée. Sa démolition, en juillet 2014, a été largement commentée dans la presse locale et régionale. Une rapide recherche sur l'Internet via votre moteur de recherche favori vous permettra de retrouver ces commentaires, ainsi que quelques témoignages vidéos et photographiques qui pourront éventuellement vous rafraîchir la mémoire, voire réveiller quelques souvenirs pleins de nostalgie. Aujourd'hui, la page se tourne, le vide laissé dans le quartier va se combler, SARTHE HABITAT va y construire 25 nouveaux logements locatifs. La pose de la première pierre a donné lieu à une petite cérémonie discrète. Nous y étions présents, en notre qualité d'Association de Défense des Locataires. Nous regrettons que les locataires eux-mêmes n'aient pas été conviés à la fête. Ils auraient sans doute été heureux de partager le verre de l'amitié, et rêver aux améliorations actuelles et futures de leur cadre de vie.
Coût de l'opération : env. 150 000€ par logement, soit au total 3,5 millions d'euros. Livraison prévue : fin 2018
Pourquoi votre bailleur social ou privé vous fait-il payer des
charges locatives pour votre logement ? En a-t-il le droit ? À quoi
correspondent-elles ?
Les charges locatives sont des sommes que le locataire doit payer en contrepartie des services liés à l'usage du logement. Les charges locatives apparaissent sur la quittance sous forme de provisions, sur une ligne distincte de celle du loyer.
Chaque année, le bailleur doit effectuer une régularisation des charges en fonction des dépenses réellement engagées dans l’immeuble.
Venez échanger sur ce sujet et poser vos questions lors d'une de nos réunions d'information ou d'une de nos permanences. Pensez à apporter les régularisations de charges qui vous sont demandées.
Tout était prêt sauf le temps qui a fait sa mauvaise tête ! Mais ce n'est que partie remise, nous nous retrouverons tous le jeudi 15 juin. Espérons que ce jour là, Monsieur Soleil sera de bonne humeur !
En tant qu'acteurs importants au service des Familles, dans les quartiers de notre Ville, du Département ou de la Région, nous agissons activement pour assurer, au point de vue matériel et moral, la défense et la représentation des intérêts généraux des familles, quelle que soit leur situation juridique, en particulier en leur qualité d’usagers, notamment de locataires ou accédants à la propriété et de consommateurs de biens et services.
La CSF a aussi pour objet l’étude des diverses questions et la coordination des diverses activités ou réalisations qui relèvent du domaine social et familial. Elle agit pour la protection et l’amélioration de l’environnement, de la nature et du cadre de vie.
Le résultat du premier tour de l’élection présidentielle bouleverse
l’histoire de notre pays. Il y a 15 ans, nous parlions de séisme
politique quand le Front national arrivait au second tour de la
présidentielle. Ce 23 Avril 2017 marque à nouveau une évolution
sociétale inquiétante pour notre démocratie.
Quelle que soit l’issue du scrutin, La CSF continuera son combat
aux côtés des familles pour obtenir les grandes transformations
nécessaires à l’évolution de notre pays, une plus grande justice
sociale et fiscale, une transition écologique, de meilleures
conditions de vie pour tous, une reconnaissance du mouvement
associatif comme un des piliers de la vie démocratique.
Contact Presse :
Aminata Koné - Secrétaire Générale de La CSF
01.44.89.86.80
akone@la-csf.org
Section Locale de LA FLÈCHE
1, rue Fouquet de la Varenne
(Rez de Chaussée)
72200 LA FLÈCHE
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Lire et Comprendre pour Vivre
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